AHMADINEJAD, Le Diable selon Courrier International.
http://www.courrierinternational.com/article/2010/10/15/ahmadinejad-idole-des-jeunes-en-delire
Voici un article qui m'a profondemment choqué, Ahmadinejad l'idole des jeunes par Courrier International. Particulièrement intéressée par la politique ou du moins la perception occidentale de ce pays, c'est au hasard que je suis tombée sur cet article relatant "normalement" la remise du doctorat honoris causa par l'université libanaise au président iranien.
De ce fait là, on compte 3 lignes et les 8 paragraphes qui composent cet article ne traite uniquement du discours d'Ahmadinejad contre l'occident et de la foule qui acclame leur "héros" je cite. Le président iranien se veut anti-occident et l'assume pleinement, il condamne la supériorité culturelle de celui-ci par le non respect des valeurs religieuses qu'il défend. Est-un crime? Des valeurs culturelles ou religieuses peuvent être aux antipodes mais dès lors qu'elles se pratiquent dans le respect et l'acceptation de la différence, le problème n'est plus. Reste toujours à faire preuve de tolérance aussi bien d'un coté que de l'autre ...
Quand on lit l'article dénué de toute objectivité journalistique, la foule décrite je cite "entre voile et cheveux au vent" quel cliché, "de gens pauvres ou de jeunes", Ahmadinejad le manipulateur, "cravaté ou look islamiste" se vêtir selon la tradition musulmane signifie que nous sommes fondamentalistes? Des abérations, des préjugés du début à la fin. Ahmadinejad ne souhaite que le respect de ses traditions et de sa culture, certes la méthode est critiquable mais le fond n'est ni plus ni moins que la base du vivre-ensemble.
Que l'on cautionne pas la politique du président iranien est un fait, je ne cherche absolument pas à défendre sa politique mais qu'on le dénigre de la sorte et que l'on oriente ainsi un article à visibilité nationale, n'est ni plus ni moins que de la propagande.
Alors on peut critiquer la censure dans certains pays, mais si une liberté d'expression n'est que le produit de son ethnocentrisme national, le premier cas n'est guère pire que le second.